A la sortie d’une rencontre tenue jeudi à Rabat entre deux délégations, marocaine et congolaise, conduites par les ministres de l’Equipement des deux pays, le Maroc s’est proposé d’aider volontiers son homologue en matière d’infrastructures et de travaux publics.
En la matière, le Maroc dispose d’une large expérience : les réalisations accomplies, sur le plan national, en termes d’infrastructures et de travaux publics témoignent de l’expertise de ce pays dont le niveau de développement est très probablement plus appréciable que celui de ses pairs sur le plan régional.
Les autorités congolaises font donc bien de s’approcher d’un connaisseur, régionalement réputé, pour apprendre en vue d’équiper leur pays des outils indispensables au développement et, partant, à offrir un cadre de vie adéquat et agréable aux populations congolaises.
Cette visite, qui n’est pas pour déplaire aux responsables marocains, révèle la profondeur des échanges entre les deux Etats ; mieux, elle montre la réciprocité de leurs besoins.
Le Congo-Brazzaville est, en effet, un petit pays de l’Afrique Centrale riche en pétrole mais où le niveau de développement est faible, surtout en matière d’équipements infrastructurels. D’ailleurs, depuis 2010, les autorités locales ont entrepris de construire des routes et des infrastructures sociales pour non seulement répondre aux besoins des populations,mais aussi à ceux du pays dans des domaines rentables comme le tourisme.
Plusieurs entreprises, principalement chinoises et françaises, travaillent sur l’axe Brazzaville-Pointe Noire qui sera fin prêt cette année.
Le Royaume du Maroc est disposé à prêter une main forte à la République du Congo, par voie d’accompagnement, afin que ce dernier puisse satisfaire ses besoins en infrastructures et en équipements.