Les compagnies pétrolières qui ont obtenu récemment l’autorisation de l’Assemblée Nationale des Comores pour lancer une prospection offshore sont déjà à pied d’œuvre pour coordonner efficacement leur action. Il s’agit essentiellement de Safari Petroleum et Western Energy, qui viennent d’engager Taylor-DeJongh comme conseiller stratégique et financier après s’être vues attribuer la licence d’exploitation des blocs D, E et F. Les trois sites qui couvrent une superficie de 17 697 kilomètres carrés sont détenus respectivement à 25% et 75% par Safari Petroleum et Western Energy.
Taylor-DeJongh est une banque d’affaires qui offre des conseils stratégiques en matière de fusions, acquisitions et financement de projets. Elle est réputée à l’échelle mondiale pour son expertise dans les domaines du pétrole et du gaz, des énergies conventionnelle et renouvelable. Avec plus de 30 années d’expérience dans plus de 110 pays, le prestigieux cabinet aura pour mission d’assister les deux compagnies pétrolières dans la mise en œuvre de leur stratégie financière en vue de mener à bien les investigations dans les blocs qui leur sont attribués.
Ces sites sont localisés dans le canal du Mozambique, le bras de mer de l’océan Indien séparant l’île de Madagascar du Mozambique et qui abriterait d’importantes ressources énergétiques. Ce sont les similitudes géologiques dans la zone et le grand succès qu’ont connu plusieurs compagnies ces dernières années dans ce Canal, notamment aux larges du Mozambique et de la Tanzanie qui suscitent de l’enthousiasme pour le sous-sol comorien. Taylor-DeJongh, d’après les propos de son PDG, Terry Newendorp, se dit honoré de pouvoir apporter ses services à Safari Petroleum et Western Energy dans leur recherche de partenaires et de bailleurs de fonds.
Mais le succès n’est pas forcement garanti, car pour l’instant rien n’indique que l’archipel des Comores soit doté de réserves pétrolières commercialisables.