De sources concordantes, VBG, une société opérant dans le secteur minier, est présumée corrompue suite à un rapport du Comité guinéen chargé d’étudier les conditions d’octroi des licences minières en Guinée,et rendu public il y a deux jours.
Prenant note de ces accusations, l’une des personnalités les plus influentes de l’entreprise, à savoir le milliardaire franco-israélien Beny Steinmetz, a réagi en dénonçant un jeu politique. D’après lui, il n’est nul doute que les hautes autorités guinéennes tentent le tout pour servir leurs intérêts.
Vieilles de six ans, les présomptions de corruption devraient conduire le gouvernement à prendre des mesures qui se voudront, très certainement, en défaveur de VBG. Un ensemble d’informations et de faits attestent des pratiques illégales et irrégulières qui entachent l’octroi des titres et de la convention de mines à VBG.A titre d’exemple, une enquête menée par les Etats-Unis et la Guinée avait permis d’arrêter, il y a une année en Floride, Frédérique Cilins, un citoyen franco-israélien,accusé d’avoir acheté le silence d’un des maillons, non des moindres, de cette affaire.
Outre cette arrestation, des vidéos compromettantes ont été mises en ligne par Global Witness, une organisation basée dans la capitale suisse chargée d’observer et de dénoncer les phénomènes de corruption qui frappent l’exploitation des matières premières.
Pour l’heure, en attendant le verdict final, à savoir le retrait ou non des titres et convention de mines à la société susvisée, la tension reste vive entre les parties et chacune d’elle tire la couverture de son côté.
Pour le moment, rien n’est encore déterminé même si un proche du pouvoir a révélé l’imminence de la décision du gouvernement guinéen par rapport à ce scandale de corruption.