Après avoir utilisé l’armée, des mesures supplémentaires ont été prises jeudi, pour lutter contre la propagation d’Ebola, et faciliter la tâche aux agents sanitaires.
Malgré les efforts déployés au niveau national pour empêcher l’évolution du virus Ebola, les autorités sierra-léonaises peinent à contrôler le désastre qui s’est emparé de la population.
En dehors des dispositions de mise en quarantaine arrêtées par les autorités et appliquées sur le territoire, les victimes d’Ebola qui finissent par succomber à son emprise doivent être inhumées sur le lieu de leur décès.
Face à cette épidémie, certains lieux de rencontre publics, notamment les boîtes de nuit, les salles de cinéma et vidéoclubs, ont reçu instruction de cesser toute activité pour raison de sécurité nationale.
De même, les populations sous quarantaine ont pour obligation d’éviter tout déplacement en dehors des zones où elles sont confinées afin de limiter au maximum le risque de contamination. De source officielle, onze des douze districts du pays sont touchés par Ebola ; information peu rassurante eu égard à la batterie de mesures déjà mises en œuvre pour enrayer l’épidémie.
Loin de venir à bout de ce fléau, la Sierra Leone a reçu jeudi une annonce réconfortante de la part du gouvernement du Royaume-Uni qui a prévu une aide financière afin non seulement de renforcer son système de santé, mais aussi de contenir la propagation du virus. Pour les Britanniques, la coopération est plus que nécessaire pour venir à bout d’Ebola. « Ce qui est en train d’être fait relève de la coordination et non pour créer la panique », a conclu le porte-parole adjoint du gouvernement.