Après l’arrestation de Laurent Gbagbo et la prise du pouvoir par Alassane Ouattara, de grands challenges s’imposent pour le gouvernement ivoirien, notamment la reconstruction du pays et la relance des activités économiques suspendues à cause de la crise poste électorale qui a duré presque quatre mois.
La France, principal parrain des pros-Ouattara , a annoncé un grand soutien financier de 400 millions d’euros pour les dépenses d’urgence et la relance de l’économie. L’Union Européenne, à l’issue d’une réunion de ses ministres des affaires étrangères compte débloquer 180 millions d’euros pour soutenir le gouvernement ivoirien, et de son coté la Banque mondiale, par la voix de son président M.Robert Zoellick, se dit prête aussi à rencontrer les responsables ivoiriens pour discuter ses éventuelles aides tout on espérant que la Banque Mondiale puisse faire un allégement de la dette ivoirienne. La banque a appelé également les organismes panafricains à l’instar de la CDEAO à apporter leurs aides pour contribuer à la stabilité économique de ce pays.
Deux acteurs clé de l’économie ivoirienne nécessitent une urgente reforme, la filière café-cacao, qui représente 40 % des recettes d’exportation et près de 20 % du produit intérieur brut et le Port autonome d’Abidjan, principale porte d’entrée et de sortie des marchandises en provenance et à destination de toute l’Afrique de l’Ouest.