Entre autres phénomènes qui frappent la société guinéenne, Ebola est en tête de file et constitue la seule guerre que la Guinée doit remporter pour préserver son présent et garantir son avenir.
En déplacement dans certaines localités du pays, le chef de l’Etat n’a pas manqué d’attirer l’attention des populations sur la réalité qu’est Ebola. Il a, par la même occasion, sensibilisé celle-ci sur les moyens de lutte afin d’éviter une plus grande propagation du virus.
Moins touchée que le Liberia et le Sierra Leone, la Guinée espère maîtriser l’épidémie d’Ebola. Un objectif que ses frontières poreuses et son territoire mal contrôlé rendent difficile à atteindre. En juillet, ce pays, moins atteint que la Sierra Leone et le Liberia voisins, avait pourtant pu se croire presque éradiquer Ebola. Mais depuis la mi-août, le constat s’est de plus en plus assombri.Cette situation a entraîné de nombreux troubles dans sa relation avec certains Etats comme le Sénégal. Ce pays a fermé ses frontières avec la Guinée, un fait qualifié de désolidarisation par les populations guinéennes.
En rappel, le fléau s’est abattu au mois de juillet 2014, avec un voyageur venu du Liberia. Malade, celui-ci cherchait l’aide d’un féticheur dans le village de N’zénié, situé à quelques kilomètres de la frontière guinéenne. L’homme n’a pas survécu, ainsi que le féticheur et sa famille.
C’est ainsi que le virus Ebola s’est infiltré en Guinée et causé la mort de plusieurs centaines personnes contaminées.
Face à ce fléau, la communauté nationale et internationale déploie des efforts pour éradiquer cette épidémie et, partant, permettre à la Guinée de poursuivre son développement socio-économique.