Depuis le début de l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’ouest, la Chine n’a ménagé aucun effort pour venir en aide au pays durement touchés par cette maladie. Mardi la vice-ministre chinoise en charge de la Santé et du planning familial, Cui Li, a inauguré un centre de traitement d’Ebola à Monrovia, la capitale du Libéria.
Financé par le gouvernement chinois, ce centre est doté d’une capacité de 100 lits, avec « des installations de première classe », a déclaré la présidente du Libéria, Ellen Johnson Sirleaf, qui a pris part à la cérémonie d’inauguration. La clinique est climatisée et les dossiers médicaux sont électroniques et non en papier. La présidente libérienne a rappelé que la Chine a été le premier partenaire à répondre à l’appel du Libéria en y dépêchant un avion chargé d’équipements, de matériels et de médicaments pour lutter contre la pire crise d’Ebola de l’histoire.
Il faut rappeler que Pékin est un partenaire commercial de premier plan de l’Afrique en général et du Libéria en particulier, où de nombreuses entreprises chinoises détiennent des contrats de reconstruction du pays depuis la fin de la guerre civile.
L’inauguration de ce centre de traitement d’Ebola est un symbole fort de l’engagement du gouvernement chinois qui a mobilisé au total une aide de 7,5 milliards de yuans (environ 122 millions USD) ainsi que plus de 500 travailleurs médicaux en faveur des pays ouest-africains touchés par l’Ebola. La vice-ministre chinoise a déclaré aussi que trois équipes médicales chinoises composées de quelque 500 membres sont attendues dans les six prochains mois pour participer à la prise en charge des malades d’Ebola et à la formation des travailleurs de santé locaux. Le même personnel assurera le fonctionnement du nouveau centre de traitement qui s’apprête déjà à accueillir ses premiers patients la semaine prochaine.