Le président du Togo, Faure Gnassingbé succède à son homologue libérien, Ellen Johnson Sirleaf, en qualité de président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Le choix des chefs d’Etats et de gouvernement de l’organisation ouest-africaine a été porté ce dimanche, sur le président togolais, en clôture de leur 51ème sommet ordinaire à Monrovia, la capitale du Liberia.
Pour son premier discours à la tête de la CEDEAO, le président togolais a annoncé les chantiers phares de son mandat, avec en prime, l’intégration sociale et économique, pour aboutir à ce qu’il appelle, la «CEDEAO des peuples».
«Il nous faut maintenant opérer des sauts qualitatifs vers notre objectif unique qui est de faire de notre organisation une CEDEAO des peuples. Il nous faudra sans plus tarder enlever les dernières barrières au brassage et à l’imbrication de nos populations, responsabiliser notre jeunesse en encourageant sa mobilité économique dans l’espace régional, mettre à contribution nos hommes d’affaires, mettre à profit notre potentiel démographique, miser sur l’agriculture et l’industrialisation… Autant de défis que nous devons relever ensemble pour l’épanouissement de nos populations», a projeté Faure Gnassingbé.
Mais d’autres défis attendent encore le nouveau président en exercice de la CEDEAO, notamment les questions sécuritaires, avec en prime, la menace terroriste, et les questions humanitaires ébranlées par la famine qui menace le nord du Nigeria toujours en proie à des violences.