Ce mercredi 23 août, quelque 9,5 millions électeurs angolais sont appelés aux urnes pour choisir parmi les candidats en lice aux élections générales, celui qui devrait succéder au président José Eduardo dos Santos.
Les Angolais doivent également élire les 223 députés qui composeront la future Assemblée nationale. Selon le système électoral en vigueur dans le pays, le chef de l’Etat sevra être issu de la formation politique ayant obtenu la majorité des sièges au parlement.
Au pouvoir depuis 42 ans, le Mouvement populaire de libération de l’Angola (MPLA) est considéré comme le favori de cette élection. Il est représenté par son vice-président et ministre de la Défense, João Lourenço, 63 ans. Ce dernier devrait, selon des observateurs, succéder au président José Eduardo dos Santos, qui a décidé de prendre sa retraite, à cause d’une santé fragile.
Cinq autres partis sont en lice face au MPLA. Il s’agit de l’Union nationale pour l’indépendance totale de l’Angola (Unita), menée par Isaías Samakuva, qui brigue la magistrature suprême pour la troisième fois.
La Convergence large pour le salut de l’Angola-Coalition électorale (Casa-Ce), d’Abel Chivukuvuku, le Parti de la rénovation sociale (PRS), de Benedito Daniel, le Front national de libération de l’Angola (FNLA), de Lucas Benghim Gonda et l’Alliance patriotique nationale (APN), de Quintino António Moreira, viennent compléter la liste des prétendants.
Le bilan du président sortant est très critiqué par l’opposition, qui l’accuse de favoriser ses proches, au mépris des intérêts du pays, dont l’économie est à l’agonie. Nombre de ces opposants promettent d’ailleurs de diversifier cette économie angolaise, trop dépendante du pétrole.