En cette phase de reconstruction et de réconciliation nationale, la Côte d`Ivoire multiplie les pistes porteuses afin de vite retrouver la place qui est la sienne au sein de l’Union économique monétaire des Etats de l’Afrique de l’ouest (UEMOA). Ainsi le pays producteur de cacao a décidé de relancer son exploitation pétrolière actuellement de 40.000 barils par jour, avant la fin de l’année, en vue de devenir une « puissance pétrolière » dans la sous région a indiqué le nouveau ministre des Mines et du Pétrole en martelant « Nous voulons faire de la Côte d`Ivoire une puissance pétrolière sous-régionale, quand bien même le pays ne sera pas un Koweït africain ». En effet les autorités ivoiriennes comptent démarrer le forage de sept puits avant la fin de l`année afin d’atteindre l’objectif fixé qui est de soutenir une production de 300.000 barils par jour d`ici 2020, contre 40.000 actuellement. Le ministre a tenu a souligné également la mauvaise gouvernance des ressources pétrolières sous le régime de Laurent Gbagbo en rappelant qu’en 10 ans sur les 14 blocs attribués, seulement 5 forages ont été réalisés , contre 25 au Congo et 45 en Guinée Equatoriale. Cette mauvaise gestion serait notamment imputable à l’octroi de permis à des sociétés qui n`ont ni la compétence technique, ni la capacité financière d’explorer, a rajouté le Ministre. Par ailleurs les bailleurs de fonds avaient sévèrement critiqué la mauvaise gouvernance de ce secteur en Côte d’ivoire. A l’instar du Ghana, pays voisin qui est devenu récemment un producteur à grande échelle, ce qui a considérablement boosté son économie, la Côte d’ivoire aussi fait le pari de faire du pétrole un levier de développement et de sa relance économique.