Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso accueillera du 27 au 29 septembre prochain, la 3ème édition de la Semaine des activités minières d’Afrique de l’ouest (SAMOA), sous le thème : «L’exploitation des ressources minérales en Afrique: quelles stratégies pour en faire un moteur de croissance et de développement durable».
Initiée par le ministère burkinabé des Mines et des Carrières en partenariat avec la Chambre des mines et l’Association des carriers du Burkina Faso, la rencontre de Ouagadougou va réunir, trois jours durant, des investisseurs, des décideurs, des professionnels, des fournisseurs et des experts d’Afrique et du reste du monde.
Ils feront le point sur l’état des activités minières dans les différents pays, sur les mécanismes à mettre en place pour améliorer le rendement de ce secteur et sur sa bonne gestion.
La contribution de l’exploitation minière au budget de l’Etat du Burkina Faso est passée de 190 milliards de francs CFA en 2016 à 226,26 milliards de FCFA en 2017 (366 à 400 millions de dollars), soit une hausse de 19%, selon le ministère.
En 2017, le nombre d’emplois directs créés par l’exploitation minière est passé à 9.189, selon un rapport du ministère dévoilé lors de la Conférence annuelle des mines 2018. L’an dernier, la production aurifère du pays a atteint 46,4 tonnes contre 38,52 tonnes en 2016.
Depuis 2009, l’or a remplacé le coton comme le premier produit d’exportation du Burkina Faso, un pays sahélien d’Afrique de l’Ouest de près de 19 millions d’habitants qui compte plus d’une dizaine de mines industrielles et plus de 400 sites d’orpaillage.