Les neuf marins philippins enlevés début novembre au large du Bénin lors d’une attaque contre leur navire, le cargo norvégien MV Bonita, ont été libérés et ont regagné leurs familles, a annoncé hier mardi, la Direction norvégienne des affaires maritimes.
Le navire chargé de gypse avait été pris d’assaut le 2 novembre 2019 alors qu’il était à l’ancrage à environ 9 milles de la rade du port de Cotonou, la capitale économique du Bénin.
Huit des membres de l’équipage et le commandant du navire avaient été enlevés dans ce que les autorités portuaires avaient qualifié d’«acte de piraterie».
Dans un communiqué distinct, l’armateur norvégien du navire, la compagnie Ugland, a confirmé, photo à l’appui, que les neuf marins philippins avaient été libérés après 35 jours de captivité et avaient rejoint leurs familles aux Philippines. Mais il n’a pas précisé les circonstances de leur libération.
Le Golfe de Guinée qui s’étend du Cameroun jusqu’au Liberia, est considéré comme la région maritime la plus dangereuse au monde. Début novembre, cette zone maritime a enregistré deux attaques de pirates en l’espace de 72 heures, dont une menée par des hommes armés contre un navire battant pavillon grec dans les eaux togolaises.
Les attaques de bateaux et les enlèvements contre rançons sont relativement fréquents dans le Golfe de Guinée, bien que le plus souvent concentrés le long de la côte nigériane, d’où seraient originaires une bonne partie des pirates.