La BID, Banque Islamique de Développement, vient d’allouer une enveloppe de 14.1 milliards de francs CFA au Burkina Faso. Cet investissement doit servir à la mise en œuvre de la première phase du projet d’aménagement hydro-agricole de 2 000 hectares de Dangoumana, à l’Ouest du pays.
La première phase s’étend de 2010 à 2015. A travers l’aménagement de 800 hectares, il permettra de produire par an 5 000 tonnes de riz en saison pluvieuse et 20 000 tonnes de fruits et légumes en saison sèche sur irrigation. La contre-valeur est estimée à plus de 3 milliards de francs CFA.
L’objectif global de ce projet est de contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire et à la réduction de la pauvreté dans la région par le développement de périmètres irrigués et l’intensification de la production agricole. A terme, il devrait accroître la production agricole d’au moins 20 000 tonnes de riz, de maïs, de cultures fruitières et légumières.
Ce projet d’aménagement hydro-agricole fait partie d’un projet plus vaste qui vise également à améliorer la gestion des ressources naturelles et l’accès des bénéficiaires aux intrants et aux équipements agricoles, ainsi que l’accès à l’eau potable , et Promouvoir des activités génératrices de revenus en faveur des femmes et des jeunes.
La BID est présente au Burkina Faso depuis les années 70 et accorde des financements aux secteurs de la santé, l’éducation, l’accès à l’eau et l’agriculture. Ces cinq dernières années, ce ne sont pas moins de 70 projets de développement burkinabè qu’elle a financé pour environ 163 milliards de francs CFA.