La Banque mondiale vient d’octroyer au Togo un financement de 13 millions de dollars américains, environ 6,5 milliards de francs CFA, pour l’amélioration de l’environnement des investissements et la performance des petites entreprises dans le souci de promouvoir le développement du secteur privé. C’est dans l’optique de la mise en œuvre du Projet d’appui au développement du secteur privé (PADSP), que la Banque mondiale, fait don de ce financement au gouvernement togolais pour permettre de renforcer les réformes du secteur des investissements, encourager les capacités entrepreneuriales et le développement d’une nouvelle zone franche. Pour la Banque mondiale, les objectifs sont clairs, c’est de parvenir à réduire le temps pour la création d’entreprise de 75 à cinq jours pour encourager l’entreprenariat et la formalisation des entreprises, améliorer la performance des petites entreprises pour promouvoir la création d’emplois et développer les compétences entrepreneuriales. Nous rappelons que dans le Rapport Doing Business 2011 de la Banque mondiale, le Togo occupe la 160ème place sur 183 pays. D’après ce même rapport, «le Togo n’a pas fait d’efforts de réformes pour gagner des points» notamment en ce qui concerne le paiement des impôts, l’obtention de prêt, l’octroi de permis de construire, le transfert de propriété, la protection des investisseurs, le commerce transfrontalier et l’exécution des contrats. Ainsi pour prendre des mesures adéquates et convaincantes, le président de la République, Faure Gnassingbé, a créé un Conseil présidentiel pour l’investissement au Togo (CPIT), le 26 mars dernier, dont la principale mission est de valoriser le potentiel économique du pays afin d’attirer les investisseurs étrangers, notamment dans les domaines des infrastructures, du tourisme, de l’agriculture, de l’énergie, des mines et des télécommunications.