Hebei Iron & Steel Group projette de s’implanter en Afrique du Sud pour y créer une joint-venture. Fondée en 2008 par la fusion de Tangsteel et de Hansteel, l’entreprise travaille dans le domaine de la sidérurgie.
En vue de la mise à exécution de ce projet, un mémorandum de coopération a été paraphé mercredi dernier par le groupe et le Fonds du développement Chine-Afrique (FDCA) qui est un fonds de cofinancement de 2 milliards de dollars, dénommé Africa Growing Together Fund (AGTF)lancé en mai à Kigali (Rwanda) par la Chine et la Banque africaine de développement(BAD).Il a pour but de financer les projets de développement en Afrique, qu’ils soient garantis ou non par l’État, avec d’autres ressources de la BAD.
« C’est un pas important », a fait remarquer le président de Hebei Iron & Steel Group. Ajoutant que « ce projet contribuera non seulement à la baisse des prix des produits en acier et au développement de l’aval industriel de ce secteur, mais également à créer de l’emploi en Afrique du Sud ».Ce dernier volet social, soulagerait énormément le gouvernement qui fait face, quotidiennement à des critiques en raison du taux élevé de chômage dans le pays.
En effet, ce fléau social est en hausse et le faible taux croissance ne permet pas de créer des emplois dont le pays en a besoin. L’Institut sud-africain des statistiques indique qu’il y a actuellement plus de 5 millions de demandeurs d’emploi en Afrique du Sud.
Ainsi, les ambitions du plus grand fabricant d’acier chinois ne peuvent être accueillies qu’avec un bon signe pour atténuer partiellement la crise sociale que vivent les Sud-africains.