Alors que le Mozambique connait un développement à deux chiffres, les Réunionnais tentent de trouver voies et moyens pour faire entrer leur entreprise nationale dans le circuit économique du grand voisin. Cette entrée des Réunionnais dans le marché mozambicain est plutôt tardive, puisque depuis plus de dix ans, nombre d’entreprises occidentales s’y sont implantées.
Sur ce terrain où Malgaches et Mauriciens ont pris aussi une sérieuse avance, la Réunion restait peu présente. Dans l’optique de rattraper ce retard et de donner à son entreprise nationale un nouveau marché, la Réunion ne cesse d’organiser et de participer à des rencontres. Après un premier voyage effectué par une délégation réunionnaise au Mozambique dans la région de Cabo Delgado en juin dernier, c’était au tour de ces derniers de se rendre sur l’Ile. Au programme de cette visite, une conférence de presse au Moca, dans les hauts de Saint Denis où les autorités de la région ont reconnu l’impact du voyage de juin dans le décollage d’une relation économique entre leurs deux pays. « Le déplacement au Mozambique a ouvert de réelles perspectives d’échanges et de partenariats pour les entreprises réunionnaises, et ce dans tous les domaines d’activités » ont-elles déclaré.
La Réunion au cours de cette visite aura mis en avant son savoir-faire qui suit les normes européennes, proposant ainsi une coopération dans des secteurs tels que la formation professionnelle, les logements sociaux, les énergies renouvelables. L’Australien Rio Tinto, le Brésilien Vale ou le Français Bolloré présents dans l’activité économique Mozambicaine devront désormais évoluer sur le même terrain que Tereos, Fibres, Aquapesca, ces entreprises, fleuron du savoir-faire de la Réunion.