« Le débit de l’usine et le taux de récupération, principaux défis à relever par la mine d’or de Tongon, exploitée par Randgold Ressources, ont été résolus », a déclaré samedi à Abidjan, le directeur exécutif de l’entreprise.
Autrement dit, son plan d’action à deux volets mis en place, a amélioré le fonctionnement de la société : il s’agit de la promotion de cadres Ivoiriens dans l’entreprise et l’application des mesures correctives pour résoudre les problèmes techniques qui ont affecté la mine de Tongon.
Satisfait du nouveau code minier du pays, Mark Bristow, directeur exécutif, a expliqué que la compagnie compte augmenter ses investissements dans l’exploration en Côte d’Ivoire.
Parallèlement, au titre de la responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE), Randgold poursuit son engagement pour l’éducation et la santé à travers la construction d’infrastructures, ainsi que la création d’emplois à l’extérieur de la mine, principalement dans l’agriculture et l’élevage. Elle a institué une micro-finance au profit des jeunes et des femmes, en plus de faire bénéficier les communautés riveraines de Tongon de l’adduction d’eau potable et de la fourniture d’électricité.
Dans le même élan, la société s’est profondément investie dans la lutte contre l’épidémie d’Ebola qui fait des ravages depuis plusieurs mois en Afrique de l’Ouest. Pratiquement, elle sensibilise massivement la population au respect des bonnes pratiques sanitaires, de même qu’elle met à leur disposition ,à partir de ses sites, des mesures d’urgence pouvant servir à éradiquer ou, du moins, empêcher la propagation de ce virus.
Randgold retrouve sa cote et s’insère de mieux en mieux dans le quotidien des populations malgré les problèmes suscités par l’orpaillage ces derniers temps en Côte d’Ivoire, une situation qualifiée de prometteuse par l’équipe dirigeante de la société.