Après une période de difficultés de mauvaises gestions financières des prêts alloués au Mali par les institutions internationales, le Fonds Monétaire International(FMI) reprend de nouveau sa coopération avec ce pays, suite à la décision du Conseil d’Administration de cette institution.
Les règles de jeu de cette nouvelle marche pourraient être différentes, eu égard aux soupçons de corruption, voire même de détournement qui ont pesé sur le gouvernement malien suite à l’achat d’un nouvel avion pour le chef de l’Etat.
Mis sur le banc des accusés pour malversations, le Mali a vu son aide suspendue par le FMI, jusqu’à la justification de certains marchés passés dans la plus grande opacité.
Afin de rétablir la confiance des entreprises, des consommateurs et des bailleurs de fonds, le directeur général-adjoint et président par intérim de l’organe dirigeant du FMI, a estimé qu’il est essentiel de durcir l’application des règles budgétaires et de passation de marché, en s’appuyant sur les résultats des audits officiels récents.
Ainsi, cette Institution onusienne exhorte les responsables gouvernementaux à mettre l’accent sur la mobilisation des recettes, les dépenses prioritaires en faveur de la croissance et du développement humain ainsi que le recours limité au financement intérieur, laissant de la place au financement bancaire du secteur privé. Le but consiste à mener des réformes visant à améliorer le climat des affaires afin de rehausser les perspectives de croissance à moyen terme au Mali. Les autorités nationales de ce pays devront déployer leurs efforts pour une bonne reprise économique, au profit de la population, en dépit de l’instabilité qui prévaut sur le plan politique.