Le partenariat entre le pool bancaire national et la Société burkinabè des fibres et textiles (SOFITEX) a enfanté mardi à Ouagadougou, une convention de financement de plusieurs dizaines de milliards de dollars au profit de la filière du coton.
Grâce à cette enveloppe, les producteurs pourront recevoir leur rémunération et l’activité sera toujours en mesure d’être financée. De source officielle, le partenariat entre le pool bancaire et la nationale des fibres textiles va au-delà du soutien financier. Plusieurs membres du pool bancaire national ont rapproché les banques des « cotonculteurs » pour leur éviter de nombreux déplacements leur permettant de se concentrer sur leurs travaux.
Premier producteur de coton d’Afrique de l’Ouest, le Burkina Faso a fait le choix d’asseoir son développement économique sur la production et la commercialisation de cette culture de rente. Bien que le coton-fibre soit exporté à l’état brut faute de moyens pour le valoriser et bien qu’il soit cédé face à des concurrents occidentaux qui subventionnent leurs producteurs et influent sur les stocks, les résultats sont satisfaisants.
Autrement dit, l’amélioration des indicateurs socio-économiques et les recettes d’exportation incitent le pays à produire toujours plus. Or, l’augmentation d’une production destinée à l’exportation génère des exigences de qualité, obligeant les producteurs à moderniser leurs systèmes de culture, avec l’aide technique et scientifique des pays du Nord.
Tout ceci n’empêche pas le Burkina de mener sur le plan national sa propre stratégie afin de bénéficier encore plus des recettes de la filière.Selon les responsables de cet important secteur pour l’économie du pays, les défis à relever sont encore nombreux, mais la volonté de vaincre qui anime tout un chacun est maintenue et constitue une garantie pour atteindre les objectifs de croissance.