Dans le but de propager les techniques agricoles utiles et modernes, la Chine a offert un centre de formation dans la capitale Nouakchott.
L’insuffisance des moyens financiers et le manque de chercheurs hautement qualifiés au niveau du Centre national de recherches agronomiques et de développement agricole (CNRADA) et le Centre national d’élevage et de recherches vétérinaires (CNERV), affectent négativement la qualité de la recherche de ces centres et, par conséquent, leur contribution au secteur agricole du pays. Cette nouvelle structure donnera un nouvel élan aux techniques agricoles en Mauritanie à travers l’introduction de nouvelles variétés très adaptées à l’environnement local.
A l’instar de nombreux autres pays africains, le secteur agricole mauritanien occupe une part importante dans la population active, d’où l’intérêt de la recherche-développement (R&D) agricole en tant que facteur de promotion de l’autonomie alimentaire et d’amélioration des conditions de vie des citoyens.
Outre son apport dans le secteur agricole, ce centre constitue un jalon supplémentaire dans la coopération sino-mauritanienne. La Chine accorde toujours son soutien inconditionnel à la Mauritanie.Ainsi en 2013, elle est devenue le premier pays destinataire des exportations mauritaniennes et le chiffre d’affaires entre Pékin et Nouakchott avait atteint 2,34 milliards de dollars. Cette coopération qui a conduit à la mise sur pied de la structure de formation, trouve un écho dans l’accroissement de la productivité agricole et, partant, la réalisation de l’autosuffisance alimentaire en Mauritanie.
En introduisant de nouvelles techniques agricoles dans l’activité des acteurs du secteur concerné, la Chine participe à la résolution du problème lié à la production agricole et à l’approvisionnement sur le marché local des produits issus du sol mauritanien.