Au cours de l’année dernière, l’économie sud-africaine n’a évolué que de 1,5 % selon des chiffres rendus publics mardi par l’Agence nationale des Statistiques, Stats SA. Ce qui s’explique, entre autres, par les importantes grèves enregistrées dans les secteurs des mines et de l’industrie.
Ce pays avait enregistré 2,2 % de croissance économique en 2013. L’année dernière, la première puissance africaine n’a pas pu faire mieux que 1,5 % de croissance. Cela n’est guère surprenant, tant l’année 2014 aura été marquée par de multiples grèves dans divers secteurs sud -africains. Seul point positif, cette croissance s’est tout de même avérée plus importante que les 1,4 % attendus autant par la Banque centrale que par le Fonds Monétaire International (FMI). Toutefois, le gouvernement sud-africain misait, il y a un an, sur 2,7 % de croissance en 2014. Mais, au final, l’Exécutif s’était vu contraint de réduire ses prévisions.
Les grèves sont à l’origine de la contreperformance économique sud-africaine. Pour preuve, entre octobre et décembre derniers, ce pays a enregistré un rythme de croissance de 4,1 % comparativement au trimestre précédent. A ce propos, la reprise a été plus particulièrement évidente dans l’industrie manufacturière et les mines, qui ont contribué respectivement à hauteur de 1,2 et 1,1 % à la croissance du dernier trimestre 2014.
La page des grèves tournée, ce sont, à présent, les fréquents délestages électriques qui pourraient avoir un impact néfaste sur l’économie du pays. Selon ses dernières prévisions, la Banque centrale d’Afrique du Sud s’attend à une croissance de 2,2 % en 2015.