De source locale, une nouvelle faveur est en train de s’approcher de la tente de la République de la Guinée, concernant l’annulation d’une partie de la dette des entreprises « Electricité De Guinée » et la « Société des Eaux de Guinée ».
Sur une dette d’environ 17 millions de dollars, le gouvernement français a donné son accord pour qu’une partie soit effacée. Cette nouvelle tombe à pic pour l’Etat guinéen qui vit, depuis quelques temps, sous les coups d’Ebola.
Après avoir pris d’assaut la Guinée début 2014, ce virus a ravagé aussi bien l’économie que la population. Son action a contribué à ralentir la dynamique du secteur et, par conséquent, à peser sur les portefeuilles des ménages. Quant à l’aspect social, Ebola a semé le deuil sous les toits et créé un climat de peur.
Alors que Conakry recherche auprès de bailleurs de fonds un financement dans le cadre de la reconstruction du pays, une telle décision de l’Agence Française de Développement se présente comme un allègement de la charge des autorités dirigeantes. Malgré ses nombreuses ressources naturelles, la Guinée est confrontée à des problèmes d’électricité et d’accès à l’eau potable. Cette situation affecte les conditions de vie des Guinéens et freine le développement économique du pays.
Ainsi, pour faire du rêve « Eau et électricité pour tous » une réalité, l’Etat guinéen bénéficie de l’appui de ses partenaires, notamment l’AFD en vue d’améliorer la fourniture d’eau potable des populations, d’assurer la réhabilitation et l’extension des réseaux électriques sur toute l’étendue du territoire national en commençant par la Capitale Conakry.