Augmenter la production d’huile de palme de plus de 50%, lutter contre la paupérisation en milieu rural, améliorer et diversifier les revenus des planteurs villageois et ouvrir de nouveaux pôles de développement dans les zones à fort potentiel ; tels sont les objectifs du gouvernement ivoirien pour répondre à ses propres besoins et à la forte demande de la denrée dans la sous-région ouest-africaine.
L’huile de palme est une huile végétale extraite par pression à chaud de la pulpe des fruits du palmier à huile. C’est l’huile végétale la plus consommée au monde (25 %).
Cet ingrédient traditionnel des cuisines d’Afrique, d’Amérique du Sud et d’Asie se retrouve, dans les pays non producteurs, dans les aliments transformés en remplacement des habituelles graisses animales (saindoux, beurre…) et des huiles végétales hydrogénées (dites trans).
Originaire d’Afrique de l’Ouest, le palmier à huile est maintenant cultivé dans toutes les régions tropicales. Alors que l’Indonésie et la Malaisie ne produisaient ensemble que 5 millions de tonnes en 1976, ces pays représentent aujourd’hui plus de 85 % de la production mondiale. Ces deux pays continuent d’accroître leur production dans un marché en expansion.
Dans la même dynamique, la Côte d’Ivoire a mis en place son 3ème Plan palmier à huile 2015-2025, avec pour ambition de conquérir les marchés de la sous région. Elle marque son intérêt pour le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Sénégal.
Il est question d’installer, dans les anciennes zones de culture, 9 huileries à capacité modulable, d’œuvrer à l’encadrement des agriculteurs, au désenclavement des zones de production et au renforcement du cadre institutionnel et réglementaire.
En conclusion, l’huile de palme s’ajoute aux ressources génératrices de revenus et d’emploi au profit de la population et même de l’Etat de Côte d’Ivoire.