Malgré la crise politique et sécuritaire, le Mali ne s’est pas incliné sur le plan économique puisque sa croissance est en hausse, soit un taux de 7,2% au titre de l’année 2014.
En effet, le dernier trimestre 2014 a été marqué par des efforts importants pour renforcer la gestion des finances publiques en insistant sur le respect des règles budgétaires et de passations des marchés.
Dans la même lancée, le gouvernement malien s’est engagé à lutter contre la culture de l’impunité et à s’atteler à avoir une économie performante pour assurer le développement du pays.
Peu diversifiée, car encore largement dominée par le secteur primaire, l’économie malienne est vulnérable aux chocs exogènes, qu’ils soient climatiques, économiques ou politiques. Exportatrice de matières premières, elle est soumise aux risques de variations des cours mondiaux, notamment ceux du coton contre 20% en milieu urbain. Le phénomène de la pauvreté demeure répandu en milieu rural, où son incidence atteint 73%.
Afin de contribuer à la réduction de la pauvreté et d’assurer une cohérence et une complémentarité avec les interventions des autres bailleurs, le Fonds Monétaire International travaille de concert avec les autorités gouvernementales dans une perspective d’apport qualitatif au développement et à l’épanouissement sociale des populations.
Cette institution internationale n’a pas manqué, dans un rapport récent, de mettre en exergue les progrès accompli par l’Etat malien en matière de croissance économique ; un résultat au profit du développement sur le plan national.
Rappelons que l’économie du Mali reste dominée par le secteur primaire et notamment agricole, les secteurs secondaire et tertiaire étant peu développés.
Bref, comparativement au bilan des croissances économiques 2012 et 2013, celui de l’année dernière augure bien les réformes entreprises par le Mali en matière de gestion des finances publiques.