Après la forte croissance qu’ont connu ces dernières années les sociétés d’envoi de fonds en direction des pays africains, une nouvelle start-up française fait son entrée sur ce segment lucratif en proposant des alternatives innovantes.
Le nouveau service Afrimarket lancé fin 2013, a décidé à travers son site internet, de procurer à ses clients de nouvelles alternatives afin de mieux satisfaire leurs exigences. En effet, pour se démarquer de ses concurrents, le site web destiné principalement à relier le continent africain à l’Europe, permet à l’expéditeur, basé en Europe, de payer directement le prix des produits devant être livrés à ses proches ou connaissances en Afrique. Pour ce faire, il choisit sur catalogue les divers objets à faire livrer.
Créé par trois jeunes diplômés d’écoles de commerce, la start-up promet de changer radicalement le paysage des sociétés d’envoi de fonds traditionnelles. Ce service de transfert, dénommé « Cash to goods » permet à l’envoyeur de choisir la manière précise dont l’argent est dépensé.
Afrimarket répond, par ailleurs, à deux insuffisances majeures dont les clients des sociétés d’envoi de fonds se plaignent habituellement. La première est liée aux frais de transfert d’argent facturés par les concurrents à des prix très élevés. Quant à la seconde, elle touche directement le manque de traçabilité des fonds envoyés, un point très sensible aux yeux des clients.
Par ailleurs, le management d’Afrimarket qui s’articule autour d’une optique solidaire, suit rigoureusement les recommandations de plusieurs organisations internationales afin d’équilibrer le jeu de pouvoir entre les clients et la société.
Le service est actuellement disponible à partir de l’Europe vers quatre pays d’Afrique de l’Ouest : le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Togo et le Sénégal. Cependant, pour répondre à la demande toujours plus élevée, la start-up compte dès le mois de juin prochain, étendre son réseau au Cameroun. Les dirigeants de la société française nourrissent également l’ambition de déployer leur service à d’autres pays africains dans un avenir proche.