Dans le cadre du renforcement du partenariat public-privé en faveur de l’internalisation des entreprises marocaines, la Banque populaire et Maroc export ont organisé la 2e édition de « B to B in Africa » afin d’ouvrir des nouvelles opportunités d’affaires entre les opérateurs économiques, notamment entre ceux maliens et chérifiens.
Pour la 2e édition, ce sont environ 357 hommes d’affaires dont 100 venus du Maroc qui prennent part au « B to B in Africa ». Ces acteurs interviennent dans différents secteurs, notamment l’agriculture, l’industrie, les services, le BTP, l’électricité, le commerce, les produits de la mer, le mobilier de bureau, etc.
Dans son intervention l’ambassadeur du Maroc au Mali a invité les opérateurs économiques marocain et malien à intensifier les échanges d’opportunités d’affaires pour que « ça soit une coopération économique équilibrée ».
De source officielle, les rôles des hommes d’affaires et des Oulémas a été toujours déterminant dans les relations séculaires entre Maliens et Marocains.
Jusqu’à 2012, les relations entre le Maroc et le Mali étaient anodines, mais aujourd’hui le rapprochement saute aux yeux.
En effet, la position du royaume en Afrique a évolué, passant du « Maroc pro-occidental dans le giron franco-américain » à la « sécurisation du Sahara ». Avec le règne du Roi Mohammed VI, on est dans une nouvelle ère maroco-africaine, où l’on mise sur la coopération économique en termes « gagnant–gagnant », sans négliger la coopération culturelle, religieuse et sociale.
Quoiqu’il en soit, le Mali et le Maroc sont dans une dynamique telle que la coopération profite aux entreprises des deux Etats ; développement commercial et financement des projets étant au cœur des discussions des deux partenaires.