L’économie ivoirienne perd des millions de dollars par an du fait de la surcharge des véhicules transportant des marchandises.
Selon Directeur des opérations de l’Office ivoirienne de Sécurité Routière (OSER), en 2014, « 8261 accidents ont fait 223 morts et ont été provoqués par des poids lourds ».
La surcharge est une infraction au Code de la route et à celui des douanes. Elle concerne la circulation des marchandises sur les voies publiques.
Dans l’intension de rendre compte des raisons poussant les autorités ivoiriennes à peser lesdits véhicules, force est de constater que la sécurité, la concurrence et la sauvegarde des infrastructures ne peuvent être exclues.
Le poids est, en effet, un facteur aggravant en cas d’accident puisqu’un véhicule en surcharge n’a pas le même comportement routier qu’un autre chargé normalement.
Par ailleurs, l’augmentation des charges accélère le vieillissement et l’usure des chaussées, d’où des coûts importants de remise en état pour la collectivité.
Si l’on s’en tient au Code de la route, tant dans le domaine du transport public que du privé, la responsabilité de l’infraction est imputable au chef d’entreprise.
De son côté, le transporteur condamné pénalement pour une surcharge commise à son insu peut se retourner contre l’expéditeur et lui demander des dommages et intérêts devant le tribunal de commerce pour le préjudice que lui a causé la poursuite de l’infraction pour surcharge dont il a fait l’objet.
Afin de sensibiliser les usagers de la route, le Directeur général de l’Agence de gestion des routes (AGEROUTE) propose une « professionnalisation du métier de transport ».
Quoiqu’il en soit, la surcharge sous toutes ses formes est une fraude selon les autorités compétentes.