Inscrit dans une dynamique de modernisation de l’irrigation dans le domaine agricole, le Royaume chérifien a bénéficié, hier jeudi, d’un prêt de cent cinquante millions de dollars de la Banque Mondiale.
En effet, de nombreux agriculteurs ne disposent pas d’un accès satisfaisant à l’eau, ce qui cause un certain nombre de problèmes. Par exemple, plusieurs se retrouvent à utiliser collectivement l’eau sans être en mesure de déterminer la valeur de la consommation individuelle.
Comme corollaire, des querelles naissent constamment des rapports entre agriculteurs de sorte que certains font le choix de peu de risques et produisent peu.
Bien plus que la facilitation de l’accès à l’eau, ce financement permettra au Maroc de mettre en place des compteurs d’eau individuels dans chaque exploitation agricole de manière à ce que le volume d’eau consommé puisse être précisément établi. Le but est de renforcer les capacités des prestataires de services afin d’optimiser la gestion d’une ressource limitée : l’eau.
Grâce au projet, les agriculteurs pourront améliorer leurs choix de cultures et accroître leur productivité. Bien plus, la modernisation des cultures et l’augmentation de leur intensité pourraient entraîner « un doublement ou un triplement des revenus des petits exploitants ».
Rappelons que l’agriculture est un secteur économique très important du Maroc. Elle génère environ 14 % du produit intérieur brut (PIB), mais avec des variations importantes (11 à 18 %) selon les années en fonction des conditions climatiques. Elle demeure par ailleurs le premier pourvoyeur d’emplois du pays, loin devant les autres secteurs économiques; plus de 40 % de la population vivant de ce secteur.
En somme, la modernisation de l’irrigation vise à améliorer la production agricole du Maroc pour le bonheur des populations, tout comme des partenaires commerciaux du Royaume.