Le mois de septembre prochain annonce la levée d’une nouvelle lueur sur l’économie mauritanienne.
Satisfait des avancées de la Mauritanie, le Fonds Monétaire International prévoit conclure un nouveau programme afin d’aider ce pays à stabiliser son économie au niveau national.
De source officielle, si la forme précise que va revêtir le nouveau programme avec le FMI n’a pas encore été arrêtée, il apparaît à certaines analyses, que ce simple recours pourrait rassurer les marchés.
En effet, après plus de deux décennies de régime militaire, la Mauritanie a entamé en 2005 un processus de transition vers la démocratie qui a abouti en 2007, à l’organisation d’élections sénatoriales, législatives et présidentielles, jugées libres et transparentes par la communauté internationale. Toutefois, les institutions issues de ces élections ont été ébranlées par un nouveau coup d’Etat militaire, en août 2008, suite à des tensions sociales et politiques.
Dans ce sillon, le FMI a suspendu, en octobre 2008, l’application de son programme approuvé en décembre 2006, et qui initialement devait couvrir une période de 3 ans. Il a été finalement annulé en novembre 2009.
Avec la normalisation de la situation politique, tous les partenaires ont repris leur coopération avec la Mauritanie. Ainsi le pays a conclu avec le FMI, en mars 2010, un programme de réformes triennal (2010-2012), au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC).
En tenant compte des priorités du Gouvernement, il est proposé que la stratégie de la Banque, durant les cinq prochaines années, mette l’accent sur les deux piliers suivants : le renforcement des infrastructures et l’amélioration de la gouvernance économique et financière.
En résumé, à travers ces piliers, le FMI est appelé à soutenir les objectifs stratégiques du Gouvernement visant à renforcer et à accélérer la croissance en faveur de la réduction de la pauvreté.