Une étude réalisée et publiée par le cabinet Ersnt &Young auprès de 562 dirigeants et hommes d’affaires de part le monde révèle que l’Afrique reste une des destinations les plus prisées par les investisseurs. Elle occupe notamment la même place que l’Amérique latine, et l’Europe de l’Est. Ainsi le nombre de projets d’Investissements directs étrangers (IDE) est passé à 87 % en moins de dix ans (entre 2003 et 2010) et tout porte à croire que ça devrait encore s’accentuer d’ici à 2015. On estime à environ 150 milliards de dollars les flux d’investissements annuels. 42% des investisseurs interrogés dans le cadre de l’étude prévoient d’augmenter à court terme leur taux d’investissement vers le continent tandis que 19 % ont l’intention de le maintenir. L’étude évoque par ailleurs l’élaboration de grandes réformes pouvant permettre de fiabiliser ce capital d’investissement pour pouvoir élever le nombre des IDE. Certains pays étant en avance sur d’autres, dix pays africains ont attiré 70 % des nouveaux projets d’IDE en Afrique entre 2003 et 2010 à savoir l’Afrique du Sud, l’Egypte, le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, le Nigéria, l’Angola, le Kenya, la Libye et le Ghana. D’après l’étude l’investissement des pays africains eux-mêmes sur leur propre continent a connu une hausse de 21% entre 2003 et 2010. Par ailleurs l’Afrique offre de nouvelles perspectives d’avenir dans d’autres secteurs tels que le tourisme (15 %), les produits de consommation (15 %), la construction (14 %), les télécommunications (13 %) et les services financiers (9 %) offrent un potentiel de croissance élevé. En dépit de l’instabilité sociopolitique qui gangrène beaucoup de pays africains, les décideurs restent confiants et affirment même que l’Afrique est devenue de plus en plus attractive en termes d’investissement.