Golden Saint Resources Ltd, diamantifère coté à Londres a annoncé, le 1er octobre dernier, être aujourd’hui en bonne position pour faire progresser ses activités d’exploration sur le diamant sierra-léonais, après la période de ralentissement due à la crise de l’épidémie d’Ebola.
Cyril D’Silva, CEO de la compagnie très active en Sierra Leone, a dévoilé cette position de Golden Saint tout en rassurant de la prise en compte, dans cette perspective, des recommandations de son cabinet-conseil Rock Forage Consulting Services. Les recommandations ont été faites, dit-on, dans un rapport d’exploration suite à une visite de terrain, en août dernier, dans les zones de licence Baja, Tongo et Moa. Elles seront, d’après Cyril D’Silva, prises en compte par la compagnie qui s’attend à dérouler sa stratégie au cours des prochains mois, même au cours de la saison sèche.
Les zones de licences Baja, Tongo et Moa ont fait l’objet de l’exploitation du diamant, apprend-on, pendant plus de huit décennies, alors que l’exploitation artisanale s’est accélérée depuis 1950, soit pendant 65 ans.
Golden Saint se persuade de l’existence d’un potentiel d’exploration dans des gisements accessibles dans des zones d’inondation, sur les terrasses basses et les zones plus profondes de la rivière Sewa dans la licence Baja, de la rivière Woa dans la licence Tongo et dans la rivière Moa de la licence de même nom.
Il s’agit, selon la compagnie britannique, des cibles alluviales résiduelles, parmi lesquelles figure la rivière Woa présentant en outre un potentiel sur l’or alluvial, qui doivent faire l’objet d’une cartographie appropriée.
Golden Saint Resources a déjà classé, « zone de priorité numéro un », suite aux résultats d’un relevé aéroporté rendu publics en mars 2014, le village Baoma, situé dans la licence Baja dans l’est de la Sierra Léone, où se trouve la vieille mine de diamant Magna Egoli, dans le district Bo, le long de la rivière Sewa près des régions diamantifères Koidu et Tongo.