Dans le cadre de sa politique de redynamisation de son économie, le Gouvernement équato-guinéen a lancé au début de cette semaine, un appel à propositions international pour ses blocs pétroliers terrestres et maritimes.
Au total, 37 blocs sont concernés par cet appel d’offre international, dont 32 blocs maritimes. « Notre nation s’est imposée comme une source rentable pour les entreprises mondiales des hydrocarbures qui explorent nos eaux, et maintenant nous sommes impatients de rencontrer les explorateurs potentiels lors de la tournée de présentation prévue à travers le monde en 2016 », a déclaré Gabriel Mbaga Obiang Lima, ministre équato-guinéen des Mines, de l’Industrie et de l’Énergie, dans un communiqué publié lundi.
Des rencontres internationales sont prévues par les autorités de Malabo, afin de défendre le potentiel du sous-sol du pays, et de convaincre les investisseurs. Le taux de réussite des travaux de forage sera le principal argument de Malabo. En effet, selon les autorités, le pays compte 48 découvertes d’hydrocarbures sur 114 puits d’exploration creusés, soit un taux de réussite de 42 %, contre une moyenne mondiale de 20 %.
Outre son potentiel en hydrocarbures, la Guinée équatoriale entend mettre en avant son projet de «développement d’infrastructures énergétiques, y compris dans le stockage, la pétrochimie et la liquéfaction de gaz naturel, qui soutiendront et encourageront l’exploration et la production », selon le communiqué du gouvernement.
Les plus grands investisseurs étrangers dans l’industrie des hydrocarbures de la Guinée équatoriale sont des sociétés américaines, notamment ExxonMobil, Hess Corporation, Marathon Oil et Noble Energy, aux côtés de quelques acteurs européens et chinois.