Les travaux de construction de la Centrale de Zagtouli, près de la capitale Ouagadougou, ont été officiellement lancés ce jeudi, par le gouvernement burkinabé.
D’une capacité de 33 mégawatts (MW), sa mise en service est attendue pour début 2018 au plus tard.
Bénéficiant naturellement d’un rayonnement solaire d’environ 5,5 kilowatt-heure (kWh) par mètre carré et par jour, le Burkina devrait profiter pleinement de cette construction, la première d’une telle envergure dans le pays. Celle-ci couvre une superficie de 60 hectares et comportera 130 000 panneaux photovoltaïques.
Estimé à 47,5 millions d’euros, ce projet est financé à plus de 50% (soit 25 millions d’euros) par l’Union européenne sous forme de don. Le reste est financé par un prêt de l’Agence française de développement. Les travaux, prévus pour une durée de 14 mois, ont été confiés à un groupement d’entreprises franco-allemand, composé de Cegelec et Solar World.
«Les travaux de la centrale que nous lançons aujourd’hui constituent un pas important vers l’énergie verte et la diversification de nos sources de production énergétique», a souligné le ministre burkinabè de l’Énergie, Alfa Omar Dissa.
Le projet de Zagtouli, dans la banlieue-ouest de la capitale burkinabè Ouagadougou, représente l’équivalent de 5% de la consommation électrique nationale actuelle du pays estimée à 270 mégawatts, selon la Société nationale burkinabè d’électricité (Sonabel). Ce projet vient donc combler une partie de la demande d’électricité en constante progression, de l’ordre de +10% par an en moyenne.