Du 28 septembre au 1er octobre prochain, Bamako, la capitale malienne accueillera la deuxième édition du «Salon des banques et des petites et moyennes entreprises de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA)», qui rassemblera près de 300 entreprises et 3.000 visiteurs, dont 150 experts.
Placée sous le thème, «les PME dans l’UEMOA face aux exigences de la compétitivité mondiale», la rencontre de Bamako vise à «créer un cadre d’échanges des PME sur leurs organisations, ainsi que des stratégies innovantes pour mieux s’insérer dans l’économie face à une concurrence mondiale», a précisé le président du comité d’organisation, Herman Nagalo.
Face aux divers défis liés notamment à l’industrialisation, au coût de l’électricité, à l’autosuffisance alimentaire, à l’urbanisation et à des difficultés de financement de projets auxquels sont confrontés les pays de l’UEMOA, M. Nagalo estime que les PME, qui contribuent à plus de 80% à l’économie de ces pays, ont des solutions « innovantes », et ne demandent qu’à être accompagnées.
«Nous sommes dans un contexte de mondialisation qui touche toutes les économies. Nos entreprises font face à une concurrence. L’AGOA (African Growth and Opportunity Act) permettait aux différents pays africains de commercialiser leurs produits avec les Etats-Unis, mais cela n’a pas bénéficié aux PME, car elles n’ont pas pu saisir ces opportunités du fait des normes exigées», a-t-il indiqué.
En outre, a fait savoir Herman Nagalo lors d’une conférence de presse ce jeudi à Ouagadougou, «des accords avec l’Union européenne seront mis en œuvre très prochainement pour lever les barrières de restrictions en termes d’échanges économiques avec les pays africains… A ce niveau, les PME doivent être formées car nous avons intérêt à nous préparer pour saisir l’opportunité de ces marchés(…) Nous voulons internationaliser les marchés des PME africaines. Nous avons des capacités. Il nous manque seulement l’organisation pour faire des merveilles», a-t-il laissé entendre.