Le Roi du Maroc, Mohammed VI a une nouvelle fois, pris la défense des intérêts du continent africain, cette fois-ci, à l’occasion de la 22ème conférence internationale des Nations Unies sur le changement climatique «COP22» qui se tient du 7 au 18 novembre à Marrakech.
Le Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement africains «Africa Action Summit» s’est ouvert ce mercredi au Palais des congrès de Marrakech sous le thème : «Défis et enjeux d’un développement durable en Afrique».
Dans un discours prononcé à l’adresse de ses pairs africains, à l’ouverture de ce mini-sommet, le Roi Mohammed VI a déclaré d’emblée, avoir invité ses pairs africains «afin que notre Continent harmonise la lutte contre les changements climatiques, et l’action en faveur du développement durable” dans «une Afrique qui porte son regard sur l’avenir et façonne son destin».
Déplorant les disparités qui existent encore entre le Nord et le Sud et soulignant que de nos jours, « l’Afrique paie un lourd tribut dans l’équation +climat+ et représente, sans aucun doute, le Continent le plus pénalisé», Mohammed VI a exprimé la détermination du Maroc qui «est un acteur engagé, dans la consolidation de la sécurité et de la stabilité régionales», à renforcer sa contribution «à la défense des intérêts vitaux du Continent, aux côtés de ses pays frères et, bientôt, au sein de l’Union Africaine ».
Pour rappel, le Maroc s’est engagé tous azimuts, ces quinze dernières années, dans le raffermissement de ses relations économiques sur le continent, où le roi Mohammed VI a multiplié les tournées, dont la dernière en date, l’a conduit au Rwanda, en Tanzanie, au Gabon et au Sénégal. Ces visites, comme les précédentes, ont été couronnées par la signature d’importants accords et conventions de coopération et le lancement de nombreux projets socio-économiques dans les pays visités.
Par ailleurs, le Maroc étant fermement résolu à aller de l’avant dans sa coopération sud-sud en Afrique à l’initiative de son Roi, a formulé en juillet dernier à l’occasion du dernier sommet de l’Union Africaine tenu à Kigali au Rwanda, une demande d’intégrer l’organisation panafricaine.
La tenue de ce sommet africain à Marrakech, constitue donc, pour la diplomatie marocaine, une vraie aubaine pour poursuivre son offensive en vue d’accélérer la demande du Royaume de réintégrer l’organisation panafricaine qu’il avait quittée en 1984 en guise de protestation contre l’admission de la pseudo-république sahraouie «RASD» à l’initiative de l’Algérie.