Au travers du Projet Espoir Chine-Afrique, une initiative chinoise d’intérêt public soutenue par le privé, l’Association des Entrepreneurs Eminents Chinois au Monde a fait don d’un million de dollars américains au gouvernement burundais pour l’édification de cinq écoles primaires. Sévérin Buzingo, le ministre burundais de l’Enseignement de base, et Xang Xiayu, Secrétaire Général de la Fondation du Développement de la Jeunesse de Chine, ont signé une convention, vendredi dernier, à Bujumbura, à cet effet.
Par ce geste, l’association donatrice vise, notamment, « l’élimination de l’analphabétisme au Burundi », selon les propos de Lu Junging, son président. Et, d’après certaines statistiques, elle touche une grande proportion de la population burundaise. En effet, avec seulement 42,5 % de taux d’alphabétisation, le Burundi se classe en dernière position en la matière au sein des pays de la région africaine des Grands Lacs. Ce, très loin derrière des pays comme le Kenya (85 %), le Rwanda (70 %) ou la République Démocratique du Congo (67 %). C’est pourquoi, il est utile que ce genre d’initiative y soit développé.
Par ailleurs, le Burundi n’est pas le seul pays à avoir bénéficié du Projet Espoir Chine-Afrique. Avant lui, la Tanzanie, la Namibie et le Kenya en avaient déjà profité et, juste après lui, c’était au tour du Rwanda. Cette diversité dans la localisation de cette action reflète les ambitions de ce projet, à savoir, implanter un millier d’écoles primaires sur le continent noir au cours des deux prochaines décennies. Avec cela, l’analphabétisme va certainement perdre du terrain.