Un sommet extraordinaire régional des chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) s’ouvre ce matin dans la capitale gabonaise, Libreville, pour plancher sur la situation politique et sécuritaire dans une dizaine de pays d’Afrique centrale.
Selon le ministre gabonais de la Communication et porte-parole du gouvernement, Alain-Claude Bilie Bi Nzé, «le sommet de Libreville sera consacré à la paix et à la sécurité», précisant que la lutte contre les terroristes de Boko Haram, les affrontements entre groupes armés en Centrafrique, l’instabilité politique en République Démocratique du Congo (RDC) et au Burundi, seront au cœur des discussions de cette rencontre au sommet.
L’opposition gabonaise souhaite, pour sa part, que les travaux du sommet se penchent également sur la crise postélectorale au Gabon. Ce qui sera fait, rassure le secrétaire général de la CEEAC, Ahmad Allam-Mi, précisant que «la situation et les tensions postélectorales au Gabon, au Congo et au Tchad devraient aussi être évoquées».
Le représentant spécial des Nations Unies en Centrafrique, Parfait Onanga, doit participer à la rencontre alors que l’ONU a condamné les dernières violences entre factions armées rivales qui ont fait des dizaines de morts dans ce pays, selon les Nations unies.
Le premier vice-président du Burundi, Gaston Sindimwo, représentera son pays à ce sommet, pour, dit-il, «que les chefs d’Etat et de gouvernement de la sous-région africaine puissent être nos ambassadeurs auprès de nos détracteurs (…). Nous en profiterons pour vendre une bonne image de marque du Burundi».
Prennent part à la rencontre de Libreville, les chefs d’Etat de la Guinée Equatoriale, du Rwanda, de la République Centrafricaine, du Tchad et du Sao Tomé et Principe.