La Banque africaine de développement (BAD) affirme avoir atteint ses objectifs de financement, en injectant 5,5 milliards de dollars de 2010 à 2015, dans des projets de développement de l’agriculture en Afrique, lit-on dans l’édition 2016 de la «Revue sur l’efficacité du développement» parue en fin de semaine dernière.
La BAD a par ailleurs, publié sur son site web, quelques uns de ses résultats clés, en matière d’agriculture, précisant avoir assuré la formation de 3 millions de personnes sur «l’utilisation de meilleurs pratique agricoles». Elle a également «mis en service 20.000 marchés et espaces de stockage, construit 4.000 kilomètres de routes de desserte, fourni 150.000 prêts en microcrédits, et établi des systèmes de gestion de l’eau sur 181.000 hectares de terres agricoles sur le continent noir».
Certaines des opérations les plus remarquables de la Banque citées dans le rapport, pour la période sous-indiquée, comprennent le Programme africain de réponse à la crise alimentaire, qui a accéléré l’aide et en a recueilli 1 milliard de dollars, permettant de meilleures récoltes.
Aujourd’hui, l’institution « entend augmenter ses résultats grâce à sa nouvelle stratégie en vigueur jusqu’en 2025, en investissant 24 milliards de dollars et en stimulant l’investissement global par des prises de participation et le recours à des instruments de crédit et de risque ».
La nouvelle stratégie « Nourrir l’Afrique » de la BAD, qui est l’une de ses Cinq grandes priorités, vise à mettre fin à la pauvreté, à la faim et à la malnutrition d’ici 2025 et à faire du continent un exportateur net de denrées alimentaires.