La Banque Mondiale prévoit dans son dernier rapport de janvier, sur les perspectives économiques mondiales, une légère hausse de la croissance en Afrique subsaharienne estimée à 2,9% en 2017, alors que la région continuera à s’adapter à la baisse des prix des produits de base.
La plus grande économie d’Afrique de l’Ouest, le Nigeria, devrait sortir de sa récession et sa croissance économique se relèvera à 1% tandis que l’économie angolaise devrait connaitre une hausse de 1,2%, annonce le rapport.
En outre, l’Afrique du Sud et des pays exportateurs de pétrole, ou la croissance devrait être plus faible, dans les pays qui ne sont pas riches en ressources naturelles, la croissance restera robuste, lit-on dans le rapport de la BM. Ainsi, la croissance de l’Afrique du Sud n’atteindra que 1,1% cette année.
Le rapport de la Banque Mondiale désormais présidée par le coréen Jim Yong Kim, analyse également l’affaiblissement de la croissance de l’investissement sur les marchés émergents, en particulier sur le continent africain et les économies en développement dans le monde.
«Le ralentissement de la croissance de l’investissement est en partie une correction des niveaux élevés avant la crise que la plupart des économies ont connus en 2016», relève le rapport.
Mais, cette baisse, selon l’institution, reflète également les obstacles auxquels les économies émergentes et des pays en développement ont dû faire face, notamment le faible prix du pétrole, le ralentissement de l’investissement étranger direct pour les importateurs de produits de base et plus largement, le fardeau de la dette privée et le risque politique.