Le nouveau président du Ghana, Nana Akufo-Addo, était devant le parlement de son pays ce mardi, pour se prononcer sur l’état du pays et ses projets.
Le discours du président Nana Akufo-Addo a été axé essentiellement sur l’économie du pays qui est actuellement «dans une mauvaise passe». Des difficultés qui, a rassuré le chef de l’Etat, ne vont pas freiner son élan pour créer des emplois, réduire le déficit budgétaire de son pays et améliorer durablement l’agriculture.
Pour redonner un nouveau souffle à l’économie de son pays, le successeur de John Mahama, a promis de réduire les impôts, afin de stimuler la croissance du secteur privé au Ghana.
On retiendra également du discours du président Addo, d’autres promesses en faveur de l’économie nationale. Il s’agit notamment de «la construction d’un barrage dans chaque village afin de permettre le développement des activités agricoles toute l’année», et le démarrage, cette année, de la construction d’une ligne ferroviaire reliant la ville portuaire de Takoradi au nord du Ghana.
Enfin, le chef de l’exécutif ghanéen est revenu sur le bilan du gouvernent de Mahama, pour critiquer notamment le programme de trois ans conclu avec le Fonds monétaire international (FMI). Selon lui, ce programme qui devrait aider à stabiliser les finances nationales, a été un échec.
L’économie du Ghana était jusqu’à récemment, l’une des plus dynamiques d’Afrique. Mais elle a été touchée en 2014, par la baisse des prix mondiaux de ses exportations d’or et de pétrole.