La Banque Mondiale (BM) vient de débloquer un montant de 500.000 de dollars, pour financer un projet portant sur la surveillance des industries extractives dans les pays membres dudit Conseil régional de formation des institutions supérieures de contrôle des finances publiques de l’Afrique francophone subsaharienne (CREFIAF).
Basé au Cameroun depuis 1997, le CREFIAF est piloté par le Comité régional de renforcement institutionnel, son organe exécutif.
Le projet de surveillance concerne huit institutions supérieures de contrôle, avec un ancrage sur le Gabon, la Guinée, le Niger et de la République démocratique du Congo. Il s’inscrit dans le prolongement du Projet d’amélioration de la surveillance de l’industrie extractive en Afrique francophone subsaharienne (PASIE), financé actuellement par Affaires Mondiale Canada (AMC) au profit du Burkina Faso, du Cameroun, de Madagascar et du Mali.
Toutes ces initiatives, selon la Banque Mondiale, visent à accroître le contrôle, la transparence et la reddition des comptes dans le secteur extractif en Afrique francophone.
«Leur mise en œuvre suscitera l’émergence, dans les pays cibles, d’un environnement favorisant une croissance économique durable et inclusive pour toutes les parties prenantes, par le biais de l’amélioration du contrôle et de la surveillance des activités extractives», note la Banque Mondiale.