Le Togo et la Banque Mondiale (BM) ont signé en fin de semaine dernière à Lomé, un nouvel accord de financement, à l’occasion de la visite dans le pays, du vice président Afrique de l’institution, Makhtar Diop.
D’un montant de 39 milliards F CFA, ce nouveau financement servira à accompagner le Togo dans l’amélioration des conditions de vie de ses populations, surtout les plus défavorisées, en contribuant à réduire la pauvreté et l’inégalité sociales dans le pays.
En clair, il s’agira d’améliorer l’accès des populations défavorisées aux infrastructures de base, de renforcer la protection sociale, et promouvoir l’emploi des jeunes. L’accès aux soins de santé et le renforcement du système de surveillance des maladies ne sont pas du reste.
Pour Makhtar Diop, ces projets à hautes intensités de mains d’œuvres, offriront aux jeunes déscolarisés et vulnérables, des opportunités d’emplois plus productifs. «Ils permettront également à l’Etat, d’élargir les transferts monétaires aux ménages pauvres et vulnérables, en vue d’une amélioration des conditions de vie des populations », a-t-il ajouté.
Du côté de Lomé, les dirigeants togolais ne cachent pas leur satisfecit, estimant que les domaines que couvre l’appui financier de la Banque Mondiale, s’inscrivent bien dans les politiques et stratégies de développement engagées dans le pays.
Il s’agit selon le ministre togolais de l’Economie et des Finances, Sani Yaya, «de la Stratégie de Croissance Accélérée et de Promotion de l’Emploi (SCAPE), du Plan National de Développement Sanitaire (PNDS), du Programme National d’Investissement Agricole et de Sécurité Alimentaire (PNIASA), ainsi que le Programme National de Développement (PND) en cours d’élaboration».
Outre cet appui financier, il est également annoncé pour les prochains mois, une nouvelle enveloppe de 50 millions de dollars, soit 30,5 milliards FCFA pour Lomé. Ce fonds sera principalement affecté aux projets de développement des PME-PMI, des infrastructures éducatives et d’assainissement, des énergies renouvelables et de l’agriculture.