Une équipe du Fonds Monétaire International (FMI) qui vient de clore un examen du budget zimbabwéen déclare que le pays n’a pas la capacité d’augmenter le salaire de ses fonctionnaires à l’horizon 2012 conformément à la promesse du président Robert Mugabe. Ce dernier avait promis aux travailleurs du service public qui gagnent en moyenne 200 dollars mensuellement une augmentation estimée à un montant minimum de 502 dollars américain.
Pour l’institution financière, la hausse de la rémunération pourrait endommager les perspectives du pays qui prévoit une croissance économique de 7,5 %. Elle conduirait même à la déstabilisation du système bancaire en entrainant des arriérés de salaires de ces fonctionnaires dont on veut améliorer les conditions de vie.
Le responsable de cette mission du FMI, Monsieur Vitaliy Kramarenko a souligné que le gouvernement zimbabwéen devrait se concentrer sur l’établissement d’une société stable et à faible inflation assu
Une équipe du Fonds Monétaire International (FMI) qui vient de clore un examen du budget zimbabwéen déclare que le pays n’a pas la capacité d’augmenter le salaire de ses fonctionnaires à l’horizon 2012 conformément à la promesse du président Robert Mugabe. Ce dernier avait promis aux travailleurs du service public qui gagnent en moyenne 200 dollars mensuellement une augmentation estimée à un montant minimum de 502 dollars américain.
Pour l’institution financière, la hausse de la rémunération pourrait endommager les perspectives du pays qui prévoit une croissance économique de 7,5 %. Elle conduirait même à la déstabilisation du système bancaire en entrainant des arriérés de salaires de ces fonctionnaires dont on veut améliorer les conditions de vie.
Le responsable de cette mission du FMI, Monsieur Vitaliy Kramarenko a souligné que le gouvernement zimbabwéen devrait se concentrer sur l’établissement d’une société stable et à faible inflation assurant le paiement régulier des salaires selon le barème actuel.
En parallèle, l’économiste Eric Bloch a déclaré que les craintes du FMI se justifient par la fragilité de l’économie zimbabwéenne. Il pense que le Zimbabwe devrait s’atteler à débarrasser près de 75 000 travailleurs fantômes qui alourdissent la masse salariale avant de s’engager dans le processus d’augmentation des salaires.
Les autorités publiques sont quant à elles dépassées, ne sachant pas à quel saint se vouer. Elles doivent à présent convaincre les fonctionnaires qui attendent de pied ferme cette augmentation, de patienter bien au delà de 2012 avec le risque d’un embrasement social.
rant le paiement régulier des salaires selon le barème actuel.
En parallèle, l’économiste Eric Bloch a déclaré que les craintes du FMI se justifient par la fragilité de l’économie zimbabwéenne. Il pense que le Zimbabwe devrait s’atteler à débarrasser près de 75 000 travailleurs fantômes qui alourdissent la masse salariale avant de s’engager dans le processus d’augmentation des salaires.
Les autorités publiques sont quant à elles dépassées, ne sachant pas à quel saint se vouer. Elles doivent à présent convaincre les fonctionnaires qui attendent de pied ferme cette augmentation, de patienter bien au delà de 2012 avec le risque d’un embrasement social.