Le constructeur automobile américain, General Motors (GM), a annoncé hier jeudi, la cessation progressive des activités de sa filiale africaine, installée en Afrique du sud.
La filiale de GM établie en Afrique du Sud depuis 1926, a expliqué que sa décision n’avait rien à voir avec le récent abaissement de la dette souveraine de l’Afrique du Sud par les agences de notation Standard & Poor’s et Fitch, mais s’inscrivait dans le cadre d’une «réorganisation mondiale» pour se concentrer sur plus d’«affaires rentables». L’usine du constructeur américain General Motors sera vendue au japonais Isuzu.
Le gouvernement sud-africain, par la voix de sa porte-parole, Phumla Williams, a dit regretter la décision de General Motors South Africa (GMSA), qui «a des conséquences terribles pour ceux qui vont perdre leurs emplois et pour notre économie ».
Au total, près de 600 postes sont menacés par le retrait de GMSA. Mais, rassure Mme. Williams, « le ministère sud-africain du Commerce et de l’Industrie continue de travailler avec tous les acteurs concernés, pour réduire cet impact ».
Déjà, le Syndicat national des ouvriers de l’industrie métallurgique d’Afrique du Sud (NUMSA) accuse le constructeur américain de ne pas avoir respecté la procédure légale vis-à-vis de ses ouvriers, qui se retrouvent désormais en chômage. Et d’appeler le gouvernement sud-africain à intervenir pour exiger le respect des droits des ouvriers.