Les économies de l’Afrique australe souffrent actuellement d’un des pires ralentissements économiques de leur histoire. Le Botswana, dont l’incertitude et la nature inégale des économies font grimper l’inflation, n’en est pas moins épargné.
Monsieur Stephen G. Mills, responsable du « Botswana Insurance Fund Management » (BIFM), le plus ancien cabinet de gestion du Botswana et le plus grand contributeur à la croissance économique durant ces dernières années, considère la hausse des prix alimentaires comme une tendance inquiétante. En effet le prix des denrées alimentaires sonne comme un signal d’avertissement car il indique la tendance haussière des indicateurs du pays.
La banque centrale a quant à elle décidé, en dépit du risque de ralentissement de la reprise économique, d’augmenter le coût d’emprunt pour contenir le taux d’inflation qui a grimpé à 8,3%. Mais cette décision n’a pas suffisamment porté des fruits. La particularité de cette inflation que vit l’Etat botswanais, repose sur le fait qu’elle est basée sur les marchés internationaux de matières premières. Cela pourrait être pire avec la montée actuelle des prix des produits énergétiques
Stephen Mills, l’expert d’investissement du BIFM pense que le marché d’actions serait par ailleurs le meilleur pari pour les investisseurs et permettrait d’augmenter leurs revenus au cours des années. Le taux d’inflation pourrait ainsi baisser à 5% à long terme.
Le « Botswana Insurance Fund Management » a pour cette raison décidé d’inclure le marché boursier dans son portefeuille de placements. Ceci devrait permettre le retour des investissements et du taux d’inflation à une marge acceptable.