La Banque Mondiale (BM) a approuvé un appui budgétaire d’environ 56 millions de dollars en faveur de la Gambie, afin d’aider le nouveau gouvernement de Banjul à combler le déficit et fournir des services publics de base.
La nouvelle administration gambienne, conduite par le président Adama Barrow, a hérité du précédant pouvoir, un pays asphyxié économiquement.
Selon le ministre gambien des Finances et des Affaires économiques, Amadou Sanneh, le pays souffre de la mauvaise gestion économique du régime de l’ex-président Yahya Jammeh.
En 2016, la dette publique de la Gambie qui était de l’ordre des 83,3%, a explosé pour atteindre 120,3% du PIB. Le déficit budgétaire, de son côté, s’est considérablement creusé.
La Banque Mondiale entend donc fournir, non seulement une réponse rapide aux besoins urgents du pays en financement, mais également jeter les bases de réformes structurelles futures et profondes.
Plusieurs donateurs étrangers ont promis d’apporter leur soutien au gouvernement nouvellement élu démocratiquement en Gambie, qui se bat pour maintenir le pays sous le plafond du milliard 21,75 millions de dollars US de déficit prévu pour cette année.
Mais la situation économique du pays marquée par un déficit de trésorerie depuis l’installation du gouvernement Barrow, affecte fortement le fonctionnement quotidien des institutions de l’Etat.