Le Fonds monétaire international (FMI) a approuvé hier, le versement d’une deuxième tranche de prêt de 16,3 millions de dollars à la Centrafrique, ainsi que l’augmentation de son programme d’aide.
Cette nouvelle tranche porte à 51,2 millions, le total de ses prêts à Bangui, dans le cadre de la facilité de crédit négociée entre les deux parties en juillet 2016.
L’institution de Breton Woods a par ailleurs donné son accord pour augmenter le programme à un total de 132 millions de dollars au lieu de 116,5 millions initialement, afin d’aider le gouvernement à honorer rapidement des arriérés et pour soutenir « la croissance et la cohésion sociale ».
« Tout comme les efforts pour promouvoir le dialogue et la réconciliation nationale sont importants, la mise en pratique du programme économique est essentielle afin de créer une marge budgétaire pour soutenir le développement, l’environnement des affaires et doper une croissance mieux partagée », a affirmé le directeur général adjoint du Fonds, Mitsuhiro Furusawa, dans un communiqué publié ce lundi.
« Les autorités devraient s’appuyer sur les progrès réalisés pour améliorer la gestion financière publique, la transparence du budget et remédier au manque de recettes », a-t-il suggéré.
L’application rapide du programme d’investissements prévu dans le plan de paix va dynamiser les perspectives économiques, a poursuivi M. Mitsuhiro, ajoutant qu’étant donné « le haut risque du pays d’être étouffé par la dette, il est essentiel de pouvoir compter sur un financement par des dons et de limiter les emprunts ».