Bénéficiant d’une stabilité politique ces dernières années, le Mali a à cœur de développer son économie en se servant de la diversité de ses ressources naturelles. Le président Amadou Toumani Touré, à fait savoir à son ministre des mines que sa mission sera d’augmenter la production annuelle de l’or et la diversification des ressources minières afin que les mines occupent une place prépondérante dans le développement économique du pays. Ainsi fort de cette mission, le Ministre des mines, a entamé une rénovation du secteur minier avec la création de plusieurs usines, cimenteries, et l’exploration de nouvelles ressources minières. Ainsi après l’or, le Mali mise sur l’or noir, le pétrole, dont l’exploitation est naissante même si le premier forage est annoncé avant la fin 2011. De plus l’apparition du fer, de l’uranium, du marbre, du manganèse, du diamant, du cuivre, du calcaire, de la bauxite et autres matériaux de construction vient réconforter les espérances du gouvernement malien. Actuellement le permis de recherche du fer de Talari, accordé à la société Kadiel-Earthstone, couvre une superficie de 260 km² pour un total de 421.638.342 tonnes de minerai. Selon un adjoint au maire de Talari, le site minier de Talari permettra de développer non seulement le village, mais le Cercle de Bafoulabé tout entier. En effet on annonce la création d’un bon nombre d’emplois et d’infrastructures socio-sanitaires qui contribueront à l’amélioration du bien-être des populations. Déjà présente dans les domaines de l’uranium à Arafat, du charbon à Ménaka et de l’or à Dindinnae, Kadiel-Earthstone emploie près de 100 personnes et a déjà investi 2,5 milliards de FCFA soit 5 millions de dollars dans le pays.