La 16ème conférence de la loi African Growth and Opportunity Act (AGOA), a pris fin ce jeudi 10 août à Lomé, la capitale du Togo, sur une note positive, après trois jours de travaux, consacrés au renforcement de la coopération commerciale entre les Etats Unis d’Amérique et les pays africains éligibles.
A Lomé, la plus grande crainte des pays africains, celle de voir la nouvelle administration américaine mettre fin à la loi AGOA avant son échéance en 2025, a été dissipée, notamment par le représentant des Etats-Unis pour le commerce extérieur, Robert Lighthizer, lors de la session ministérielle.
Autre grand décision à retenir de ce grand rendez-vous loi sur la croissance et les opportunités de développement économique en Afrique, est l’octroi du visa textile au pays hôte, le Togo.
« Les Africains n’ont pas su profiter de façon optimale de la loi AGOA en vigueur depuis 17 ans. C’est à 8 ans de l’échéance que certains pays comme le Togo viennent d’élaborer leur stratégie pour augmenter les exportations sous Agoa » a fait remarquer Bernadette Legzim-Balouki, ministre togolaise du commerce.
On retiendra également, entre-autres recommandations, la sauvegarde des politiques africaines, y compris dans l’industrialisation, la réalisation par chaque pays, de sa propre analyse de marché (produits et consultations auprès des parties prenantes afin que les secteurs à haut potentiel de l’AGOA puissent être ciblés) et le besoin d’engager les institutions américaines (dialogue sur les politiques et identification sur les investissements complémentaires). Ces initiatives devraient permettre de les liens commerciaux entre l’Afrique subsaharienne et les USA.
Les Ministres du commerce des pays éligibles au terme de leurs travaux, se sont donné rendez-vous en 2018 aux Etats-Unis d’Amérique pour la 17ème édition du Forum AGOA, et à Abidjan, en Côte d’Ivoire, en 2019.