Deux projets de loi relatifs au fonds Africa 50, dédié au financement des infrastructures en Afrique, seront soumis au vote du parlement marocain lors de la prochaine session d’octobre.
Selon les informations, le premier projet de loi définira les statuts des deux véhicules de financement du fonds Africa 50, à savoir «Africa 50 – Financement de projets et Africa 50 -Développement de projets».
L’ « Africa50 – Financement de projets » a pour objet social de promouvoir le développement des infrastructures en Afrique à l’aide de fonds provenant de sources diverses, dont des souscriptions au capital, des emprunts et des dons de sources africaines et non africaines. Son capital sera de 500 millions de dollars US.
De son côté, l’«Africa 50 -Développement de projets » va identifier les projets d’infrastructures destinés à soutenir le développement économique durable en Afrique, aussi bien sur le plan national que régional. Ceci, en investissant en capital, dès les premiers stades du cycle de développement des projets et, partant, à attirer et canaliser de nouvelles sources de capitaux pour le financement des infrastructures en Afrique. Son capital est de 3 milliards de dollars US.
Ces deux véhicules de financement prendront la forme d’une compagnie financière dotée d’un statut spécial régi par leurs propres règles, ainsi que par les principes généraux régissant les organisations financières internationales.
Le deuxième projet de loi à être soumis au vote en octobre prochain, concernera l’établissement du siège social d’Africa 50 sur le territoire marocain, plus précisément à Casablanca.
Initié par la Banque Africaine de Développement (BAD), le « Fonds Africa 50 », dédié au financement des infrastructures en Afrique, a été inauguré le 3 septembre 2016 à Casablanca, la capitale économique du Maroc.
Lors de son assemblée générale constitutive tenue lieu le 29 juillet 2015 au royaume chérifien, une vingtaine de pays africains, en plus de la BAD, ont souscrit pour un montant initial de 700 millions de dollars US.